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Sous les pavés...
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1 février 2008

Mai 68, mon amour... (Laurent Joffrin)

libe_68

Je vous le disait hier, on approche de l'anniversaire de 68, et le gros de la troupe arrive. Libération fait un numéro spécial (il y en aura d'autres) en publiant une Une faite par un étudiant des Arts déco de Paris (les fameuses affiches de mai 68, c'est eux!) et en montrant une sélection d'autres Unes proposées par les étudiants.
"La bataille de mémoire autour de mai 687 a commencé. Libération s'engage pour revendiquer un héritage que certains aimeraient liquider". Libé ouvre le bal ? Oui pour les quotidiens qui en font la Une (D'autres las avaient devancés : Courrier International, Politis...). On voit bien qu'on entre dans le vif du sujet.

Libé propose déjà depuis un mois des photos de Raymond Depardon. Chaque semaine, on aura en plus un éclairage sur les événements de cette époque à travers le monde (le Vietnam aujourd'hui, puis le Printemsp de Prague, l'assassinat de Martin Luther King, la famine au Biafra...),  quatre suppléménts mensuels sont prévus pour mieux comprendre (politique, économie, culture, vie quotidienne), le numéro du 21 mars verra l'actualité commentée par les étudiants de Nanterre (Mouvement du 22 mars), et sur le site Libé.fr, un journal vidéo en partenariat avec l'Ina sera mis en ligne.

Extrait de l'édito de Laurent Joffrin : Qui attaque Mai 68 ? Nicolas Sarkozy qui veut liquider son héritage, celui du «déclin de l’autorité», du «laxisme éducatif», de la «dévalorisation du travail» et de la «culture de l’excuse». Qui attaque Mai 68 ? Une escouade de politiques et d’intellectuels qui se lamentent de voir la société s’émanciper et toujours demander, à la fois, plus d’autonomie et plus de solidarité. Qui attaque Mai 68 ? Les réactionnaires de droite et de gauche. Ceux qui pensent que «c’était mieux avant», que la France décline, que la pensée est défaite, que les valeurs s’effacent, que la politique n’est plus ce qu’elle était, que la République est minée par l’excès de liberté, que la demande d’égalité mine les hiérarchies légitimes, bref que l’individu est trop libre et qu’il court en vain après une chimérique égalité. Libération, qui doit à la révolte son existence, défendra Mai 68.

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